La rentrée ne se prête pas toujours à la joie et à l’optimisme. Paperasse et dossiers : c’est souvent ce qui attend le manager à chaque rentrée. Et lorsque les collaborateurs ne sont pas encore prêts à travailler, c’est au dirigeant que revient la lourde tâche de gérer l’humeur du personnel. Dans un environnement professionnel, il faut savoir faire des compromis, et c’est toujours au manager de montrer l’exemple. Il n’est pas évident de rétablir l’ambiance au travail après quelques semaines de break, il faut l’admettre. Si vous n’avez pas d’idées pour mieux gérer votre rentrée, voici quelques conseils.
Le manager est le miroir dans lequel ses collaborateurs se reflètent. Sachez que votre entourage interprète vos attitudes et comportements dans les moments difficiles. Votre mine déconfite, votre regard hagard, vos soupirs ou même votre allure affaissée sont autant des signes qui génèrent une forte inquiétude chez les autres. Vous devez donc leur montrer par votre attitude que vous êtes prêt. Pour ce faire, adoptez un comportement corsé : allure déterminée, respiration lente, voix audible avec un lent débit et des intonations sur les mots et expressions importants.
Surtout gardez le sourire puisque celui est communicatif. Vous devez leur faire part de l’engagement professionnel et vous montrer dynamique. Parce que vous n’êtes pas un acteur, vous devez juste reposer votre idée sur la conviction. Vous pouvez vous dire des mantras qui incitent à la proactivité, par exemple : « il est possible de prendre part à la construction de l’avenir », « faire du travail de qualité pour les clients et les usagers garantit notre service » …
En termes de communication, les managers non avertis tombent souvent dans deux pièges très courants. Le premier est le défaitisme. Quand l’entreprise connaît un échec, ou lorsque la situation est désespérée et que l’avenir de la société est incertain, l’erreur à ne pas commettre est d’arborer une mine défaite. Le deuxième est l’angélisme. C’est la situation qui amène à des constats de ce style : « qui veut peut », « la crise n’est qu’une opportunité, nous avons toujours eu une bonne étoile », « les choses s’arrangeront d’elles-mêmes ». Erreur ! Le discours à tenir doit être le plus proche de la réalité/vérité. Vous pouvez par exemple dire à ce moment que : « la situation est difficile, si nous restons les bras ballants, elle ne fera qu’empirer. J’ai confiance en vous pour relever les défis. Pour ma part, je m’y engage ».
Les collaborateurs peuvent être aspirés par des réactions passives. Souvent, en cas de difficultés, une tendance trop facile est de dire que personne n’a le pouvoir sur la situation, que ce n’est de la faute de personne, et qu’il est donc plus convenable d’attendre et de voir ce qui va arriver plus tard. C’est ce qui caractérise … la passivité ! On peut la déceler par les phrases classiques comme « nous n’y pouvons rien », « y’a qu’à », « faut qu’on », « tout changer ! ». Pour éviter que cela n’arrive, concentrez chacun et l’équipe sur l’obtention de résultats immédiats. Les progrès visibles et les actions à court terme sont des signes de vitalité.