Lors de la 6ème édition du Talent Day, Nour Bouakline, CEO de Point Digital a offert une perspective intrigante sur le pouvoir des neurosciences pour catalyser l’engagement au sein des équipes professionnelles. Son discours mettait en lumière l’idée que la motivation, bien que précieuse, n’est qu’une partie du puzzle de l’engagement authentique. A travers cet article, nous explorerons les révélations de Nour Bouakline et examinerons comment les neurosciences peuvent être un catalyseur puissant pour libérer le potentiel souvent latent au sein des équipes.

Le Cerveau : Architecte de l’Engagement

L’oratrice a souligné la nécessité pour les individus d’aimer leur travail et leur entreprise pour atteindre leur véritable potentiel. Elle a avancé l’idée que le cerveau joue un rôle central dans cette dynamique, exerçant une influence directe sur des aspects tels que l’humeur, la motivation, et le bien-être général des individus au travail.

Neurotransmetteurs et Adaptation au Milieu Professionnel

La présentation a mis en avant le rôle crucial des neurotransmetteurs, ces messagers chimiques du cerveau, dans l’adaptation au contexte professionnel. Nour Bouakline a illustré comment la dopamine, souvent associée à la motivation et au plaisir individuel, peut être stimulée par des objectifs clairs et atteignables. Cependant, elle a émis une mise en garde contre les récompenses instantanées, soulignant leur effet à court terme et leur potentiel addictif.

L’Ocytocine : Un Pilier de la Collaboration

L’ocytocine, qualifiée d’hormone de l’attachement et de la confiance, a été présentée comme une force motrice pour créer un environnement de travail collaboratif. Des activités d’équipe, des séances de brainstorming et le renforcement du sentiment d’appartenance ont été recommandés pour favoriser cette hormone liée à l’empathie, avec des effets durables.

La Sérotonine et la Confiance en Soi

La sérotonine, souvent liée à la régulation de l’humeur et à la confiance en soi, a été abordée dans le contexte du management. Nour Bouakline a préconisé la reconnaissance publique des réalisations des collaborateurs et un management basé sur la bienveillance pour stimuler cette hormone contribuant à l’estime de soi.

L’Endorphine : Clé du Bien-Être au Travail

Les endorphines, décrites comme les hormones du bien-être et de l’euphorie, ont été mises en avant comme des catalyseurs de l’engagement. Encourager des moments de détente, de rires et d’exercice physique a été recommandé pour libérer ces hormones, créant ainsi un environnement propice au bien-être au travail.

Intégration des Hormones du Bien-Être dans la Stratégie RH

Notre speaker a souligné l’importance de l’intégration de ces concepts dans la stratégie de marketing RH, tout en respectant la culture d’entreprise. Les managers ont été identifiés comme des acteurs clés pour sensibiliser et favoriser ces situations propices à l’engagement.

En résumé, la présentation de Nour Bouakline offre une perspective éclairante sur la façon dont les neurosciences peuvent être utilisées pour maximiser l’engagement des équipes. En comprenant les mécanismes cérébraux sous-jacents à la motivation et au bien-être, les entreprises peuvent créer des environnements qui favorisent l’épanouissement professionnel et l’engagement authentique de leurs collaborateurs.