En octobre 2023, une enquête internationale a été lancée par Emploitic, leader du recrutement en Algérie, en collaboration avec Boston Consulting Group (BCG), The Network et The Stepstone Group. Cette étude ambitieuse a rassemblé les perspectives de plus de 150 000 participants issus de 188 pays pour explorer les tendances de la mobilité internationale professionnelle, avec un échantillon de 1184 répondants algériens.
Les aspirations mondiales face aux défis internationaux
Malgré les crises géopolitiques et les préoccupations économiques, l’intérêt pour une carrière à l’international ne faiblit pas. L’Australie et Londres se distinguent respectivement comme la destination et la ville les plus convoitées pour les professionnels souhaitant travailler à l’étranger. Le sondage révèle que 25% des professionnels dans le monde cherchent activement un emploi à l’étranger, avec une préférence marquée pour les pays anglophones aux économies robustes tels que les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Mobilité et démographie
La tendance à la mobilité professionnelle est particulièrement prononcée chez les jeunes et les personnes issues de pays à forte croissance démographique. 67% des répondants Algériens ont déclaré être prêt à décrocher un emploi à l’étranger, tant dis qu’en 2021 ils étaients 55% à s’y intéresser
Disparités régionales et motivations
La mobilité varie significativement selon les régions : 64% des travailleurs du Moyen-Orient et de l’Afrique sont prêts à se relocaliser, contre seulement 16% en Amérique du Nord et 10% en Europe. Les motivations pour une carrière à l’étranger incluent des raisons financières et économiques (64% à l’échelle mondiale), la recherche d’une meilleure qualité de vie (55%) et des aspirations professionnelles (56%).
Comparaison entre les motivations globales et algériennes
En Algérie, les raisons économiques (60%) et la recherche d’une meilleure qualité de vie (67%) dominent également, mais on note une forte incidence de la recherche de développement personnel et d’expérience culturelle (63%).
Le choix de rester
Certains facteurs dissuadent néanmoins l’émigration, notamment pour les Algériens : 54% mentionnent l’impossibilité de faire venir leur famille, 33% un attachement émotionnel fort à leur pays, et 30% les coûts associés à la relocalisation.
Mobilité en remote
L’étude met en lumière un intérêt croissant pour le travail à distance. En Algérie, 49% de la population active est prête à travailler pour un employeur à distance, une baisse par rapport à 63% en 2020, tandis que globalement, 66% sont prêts à embrasser cette modalité de travail, contre 57% précédemment
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